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Calorifuge industriel - Isolation thermique - Kalowrie Industrie

Questions fréquemment posées

QUESTIONS & REPONSES

Connaitre le calorifugeage industriel

L'équipe KALOWRIE Industrie est à votre service pour répondre à toutes vos interrogations. Découvrez ci-dessous les réponses aux questions les plus fréquemment posées.

Quels sont les avantages du calorifugeage ?

Des économies sur la factures d'énergie

Une tuyauterie non calorifugée peut faire perdre jusqu’à 20 % de l’énergie produite par l’eau chaude, surtout si elle est située dans des pièces non chauffées : un réel gaspillage énergétique !

On estime que le calorifugeage des canalisations permet de diviser par six les déperditions thermiques par mètre linéaire. À l’arrivée : une économie de 5 % à 10 % sur la facture énergétique, mais pas seulement : la consommation en eau est également réduite, puisqu’il faut moins de temps pour obtenir une eau à bonne température à la sortie du robinet.

 

Un geste en faveur de l'environnement

La baisse de la consommation de gaz ou d’électricité servant à la production d’eau chaude induit un autre effet bénéfique : la diminution des émissions de gaz à effet de serre générées par les installations. Une étude internationale menée par McKinsey avait démontré dès 2007 que l’isolation thermique était l’une des solutions les plus économiques pour limiter les rejets de CO2. Le calorifugeage de ses installations s’inscrit donc dans cette logique de préservation de l’environnement, portée par les différentes politiques publiques du climat, de l’air et de l’énergie (l’Union européenne a d’ailleurs fixé pour objectif la diminution des émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 40 % entre 1990 et 2030).

Une amélioration du confort thermique

Le calorifugeage offre une meilleure maîtrise des températures au sein de la maison. L’eau chaude sanitaire et de chauffage est délivrée de façon plus fluide et constante. Par ailleurs, l’eau froide ne sort pas glacée du robinet. Le confort thermique est donc sensiblement amélioré.

Une protection des installations

Bien isoler ses équipements permet de protéger les tuyauteries des dégradations éventuelles provoquées par le gel ou le givre. En effet, en hiver, l’eau peut geler dans les conduits non-isolés et les déformer. Lors du dégel, le risque de fuite est réel, les soudures des tuyaux étant fragilisées ;

  • limiter les phénomènes de condensation sur les équipements de froid, responsables d’infiltrations et favorisant l’effritement des canalisations ;
  • protéger mécaniquement les installations (tuyauteries, chaudières, etc.) de chocs éventuels ;
  • protéger les individus de brûlures (conduits d’eau chaude) ;
  • limiter la prolifération de bactéries (légionelles), grâce au maintien d’une température constante.

Une simplicité de mise en œuvre

Contrairement aux travaux d'isolation de combles, de murs ou de toitures par exemple, les travaux de calorifugeage sont relativement simples à mettre en œuvre, selon la configuration du réseau de canalisations. Les propriétaires peuvent faire le choix de les réaliser eux-mêmes. En outre, le coût de réalisation est modéré : l’opération offre donc un bon retour sur investissement (retrouvez plus d’informations à ce sujet dans les sections suivantes).

Comment savoir quel type de calorifugeage choisir ?

Pour faire un calorifugeage, il faut dans un premier choisir l'isolant thermique adapté, notamment en fonction de son coefficient de conductivité thermique λ. Moins sa conductivité thermique est élevée, meilleur est son pouvoir isolant. Des isolants minéraux tels que la laine de verre, des isolants biosourcés tels que le liège ou encore des isolants synthétiques tels que le polystyrène sont couramment utilisés lors d’un calorifugeage de tuyauterie.

Il faut ensuite considérer le diamètre des tuyaux : plus ce diamètre est important, plus le risque de perte de chaleur l’est également car la surface de déperdition va de pair.

Quelles sont les normes et les réglementations relatives au calorifugeage ?

Généralement, pour la réalisation des travaux dans le cadre d’une rénovation énergétique, il est important de respecter un grand nombre de normes. En effet, les normes respectées dans ce cadre sont les normes de VDI 2055, ASTM C680 ainsi que celles de l’ISO 12241, étant qu’il s’agit ici d’une isolation. D’ailleurs, pour avoir accès à tous les détails concernant ces normes, il est impératif de se référer aux documents les décrivant, à savoir le Doc. BE 9 850. Pour faire simple, l’ASTM international s’avère être un organisme de normalisation rédigeant et produisant de nombreuses normes techniques concernant les produits, les systèmes ainsi que les matériaux sans oublier les services. En réalité, vu la complexité des isolants modernes, il est important d’évoquer comportement de chaque produit avant la réalisation des rénovations au sein des sites industriels.

Dans tous les cas de figure, le concept de l’isolation thermique industrielle entre parfaitement dans le cadre d’une opération BAT TH 119 et BAT TH 106. D’ailleurs, cette maitrise donne l’opportunité à tous les concernés d’en faire une opération gratuite. Le calorifuge devra éventuellement permettre de vérifier tous les critères techniques comme la classe de l’isolation thermique industrielle ou égale à plus de 3 au sens de la norme NF EN 12 828. D’autres normes seront également à respecter dans le cadre de la réalisation de ce type de projet. Effectivement, ce type de réalisation relève également de la norme de préconisation, autrement connu sous le nom de Norme NF P 75-411. Cette norme de préconisation concerne généralement l’isolation des appareils eau froide, eau glycolée ainsi que les appareils eau glacée tout en prenant en compte les tuyauteries. Les Normes concernant la très basse température peuvent également concerner ce type de projet pour les industries. En effet, les normes très basse température concernent surtout l’isolation des tuyauteries et des équipements dont la température est évaluée entre -260 °C et 20 °C, d’où son nom. Il ne faut pas également négliger les règles professionnelles pour l’isolation des installations d’eau glacée, notamment la norme NF P 52-306 ainsi que la Norme NF P 75-411.